Les mises en demeure, ce n’est pas seulement une histoire de droit. C’est aussi et surtout une partie de psychologie appliquée, et c’est sans doute ce qui me plaît le plus dans mon métier.
Pour moi, une mise en demeure n’a rien à voir avec un copier-coller juridique. C’est un message conçu pour provoquer une réaction précise, que j’ai voulue dès le départ.
Quand je la rédige, je me plonge dans les échanges passés et j’essaie de comprendre la partie adverse :
Ce savoir-faire, je ne l’ai pas acquis dans les manuels de droit.
Il s’est forgé au fil des années : analyse de négociations, lecture de nombreux manuels de rhétorique et de développement personnel… et, plus récemment, grâce à la méthode d’écoute non directive que je pratique dans le cadre de mon activité d’écoutant chez SOS Amitié.
Derrière chacune de mes mises en demeure, il y a une stratégie humaine mûrement réfléchie : le choix minutieux des mots, du ton, du rythme.
Contrairement à un texte généré automatiquement par IA, il ne s’agit pas d’une démonstration froide.
Mais d’une tentative de convaincre, de débloquer une situation, d’éviter un procès souvent long et coûteux à mes clients.
Si l’IA m’aide à gagner du temps sur certains aspects, croire qu’une mise en demeure rédigée par ChatGPT aurait le même impact que celle que je facture à mes clients me semble être une illusion.
Je ne dis pas que notre profession est « irremplaçable » (qui sait ce que la science permettra demain ?).
Mais, à ce jour, l’IA n’a tout simplement pas encore les qualités humaines qui font toute la différence (y compris pour rédiger le prompt le plus approprié au cas d’espèce !).
Et surtout, il reste cette réalité implacable : ce n’est que lorsqu’un avocat signe de sa main un courrier que l’adversaire comprend enfin que les choses deviennent sérieuses.
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